Jan Fabre
Dans l’exposition Sanguine/Bloedrood, ses deux dessins de sang renvoient directement à ses performances provocatrices du début des années 80, lorsque son corps faisait office de laboratoire expérimental pour exprimer la vitalité criante de l’existence. Luc Tuymans voit dans le petit format des dessins de sang un geste à la fois humble et grandiose : une trace de sang comme résidu des écrits personnels de Jan Fabre.