"Il n’y a pas de tyrannie qui ne tente pas de limiter l’art, car elles voient le pouvoir de l’art. L’art peut dire au monde ce qui ne peut être partagé autrement. C’est l’art qui transmet des émotions et des sentiments." 

- Volodymyr Zelensky, Président de l'Ukraine

Jan Cox

(c)image:M HKA
Herinneringen aan mijn kinderjaren, 1980
Peinture , 120 x 160 cm
acrylic on canvas

L’œuvre tardive de Jan Cox se caractérise par des réflexions épuisantes sur la vie et le travail qui se répercutent aussi bien dans ses tableaux que dans les notes de son journal intime. Des œuvres dans lesquelles s’entremêlent des aspects d’intériorité, d’émotivité et d’engagement. Ce qui s’explique sans doute par le fait qu’à cette époque Cox souffre d’épisodes maniaco-dépressifs épuisants, marqués par de fortes crises émotionnelles lors desquelles s’alternent des périodes d’agitation et d’hyperactivité et de profondes dépressions. En 1979, Cox tente de consigner les souvenirs de son père, ce qui aboutit au manuscrit Nagedachtenis aan Hendricus Maria Cox [Mémoires d’Hendricus Maria Cox], un dialogue intime et silencieux entre père et fils. À l’instar de cette rétrospection mélancolique, il n’est pas étonnant que dans les dernières années de sa vie Cox revisite ses souvenirs d’enfance et les intègre à certains tableaux. Dans Herinneringen aan mijn kinderjaren, ces souvenirs ainsi que des impressions ressenties dans le désert près de l’Arizona subsistent avec intensité.