"Il n’y a pas de tyrannie qui ne tente pas de limiter l’art, car elles voient le pouvoir de l’art. L’art peut dire au monde ce qui ne peut être partagé autrement. C’est l’art qui transmet des émotions et des sentiments." 

- Volodymyr Zelensky, Président de l'Ukraine

Jan Cox

©Collection M HKA, Antwerp / Collection Flemish Community
Het hoofd wordt in de zak gedaan, 1973
Affiche , 48 x 30 cm

« Je suis d’ailleurs revenu par la suite sur l’histoire de Judith et Holopherne. J’aborde ces sujets très librement : je lis l’histoire, tente de la comprendre et en donne une interprétation personnelle. C’est un peu une histoire à la Samson et Dalila. On y raconte que la ville de Béthulie a été assiégée et forcée à se rendre parce que l’assiégeant a coupé l’approvisionnement en eau. C’est alors que la veuve Judith, parée de ses plus beaux atours, se rend dans le campement de l’ennemi : elle suscite chez le général Holopherne une passion intense, le séduit et lorsqu’elle voit qu’il est saoul, elle le décapite et rapporte victorieusement ce trophée à son peuple. Renforcés par l’événement, les juifs réalisent une percée et contraignent l’ennemi à la fuite[1]. »

 

[1] J.Florquin, “Jan Cox, 1976”, in : Ten huize van…, n° 17, Davidsfonds, Louvain, 1981, pp. 117-155