"Il n’y a pas de tyrannie qui ne tente pas de limiter l’art, car elles voient le pouvoir de l’art. L’art peut dire au monde ce qui ne peut être partagé autrement. C’est l’art qui transmet des émotions et des sentiments." 

- Volodymyr Zelensky, Président de l'Ukraine

Jan Cox

©Collection Province of Antwerp
La porte des arbres, Pincio, Rome, 1955
Peinture , 130 x 52 cm
oil, canvas

« Peut-être ouvrirons-nous les portes du jour et pénétrerons-nous dans l’inconnu[1]. » (O. Paz)

L’art peut ouvrir à l’artiste des portes vers l’inconnu, mais au spectateur aussi. On imagine ou ressent certaines choses, mais on se perd en conjectures. La fiction permet d’approcher le champ dont la présence n’est que suggérée sans être entièrement révélée et d’éclairer ce qui sommeille et n’est que vaguement déterminé. Jan Cox attire à juste titre l’attention sur les différentes possibilités de la fiction à dissiper la réalité factuelle, tout en offrant une plus grande proximité de cette réalité. Certains phénomènes ou sentiments diffus se communiquent mieux par le biais d’images[2].

 

[1] Traduction libre, Octavio Paz, A Draft of Shadows, and Other Poems, A New Direction Books, New York, 1972, p. 161

[2] Clair Van Damme, Jan Cox, Snoeck-Ducaju & zoon, Gemeentekrediet, 1996, p. 80