"Il n’y a pas de tyrannie qui ne tente pas de limiter l’art, car elles voient le pouvoir de l’art. L’art peut dire au monde ce qui ne peut être partagé autrement. C’est l’art qui transmet des émotions et des sentiments." 

- Volodymyr Zelensky, Président de l'Ukraine

Adrien Tirtiaux

: Courtesy Galerie Marin Janda, Vienna, image: (c) M HKA
A tort ou horizon, 2013-2019
Mixed Media , variable dimensions
Indian ink and black paint, plasticised cardboard

La pratique d’Adrien Tirtiaux se penche sur des possibilités d’architecture, par des interventions in situ.

À tort ou horizon fait partie de la série d’œuvres Charleroi is on my mind (2010-2013), constituée de réflexions personnelles sur la structure urbaine de la ville et ses possibilités de développement. Cette série a émergé en parallèle avec l’initiative HOTEL CHARLEROI, lancée par Tirtiaux en 2009 avec Antoine Turillon et Hannes Zebedin, qui a organisé de nombreuses résidences d’artistes et des expositions dans le paysage post-industriel de Charleroi.

À tort ou horizon représente une coupe longitudinale à travers le « petit ring » (le périphérique) qui encercle le centre-ville, dessiné dans les années 70 par Jean Yernaux. Aérien – un viaduc – dans la partie basse de la ville et souterrain – un tunnel – dans la partie haute, le ring fait fonction d’horizon qui nivelle le paysage et les désirs des habitants. Resituant cette configuration à Anvers, l’installation transplante un lieu afin d’en imaginer un autre.